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Ce que vous pouvez écrire dans le courrier à la préfecture
Voir CONTRE ARGUMENTS À OPPOSER


C'est une entreprise privée qui bénéficie de la part de notre région d'argent public pour :
une subvention de 1 000 000 d'euros
extraits de "Le Guide des Aides de la Région Nouvelle-Aquitaine"
]...Soutien à la méthanisation
Publics concernés
Association, Collectivité territoriale, Entreprise
Domaines secondaires
Énergies renouvelables, Économie circulaire, Agriculture , Déchets , Économies d'énergie
Fin de dépôt de dossiers
31 décembre 2030
Ce dispositif s'adresse à tous les projets d’unités de méthanisation avec valorisation du biogaz en injection dans les réseaux de gaz, quelle que soit la typologie (agricole individuel ou collectif, territorial, industriel, station d’épuration). La Région bénéficie d’une délégation d’une partie du Fonds Chaleur de l’ADEME permettant de soutenir les projets de méthanisation. Avec cette délégation la Région propose un accompagnement global en devenant le guichet unique à toutes les étapes d’un projet de méthanisation.
Objectifs
La méthanisation contribue significativement aux objectifs de la Région Nouvelle-Aquitaine en matière de transition énergétique. Ces derniers, rappelés dans la feuille de route Néo Terra (ambition 6), portent sur :
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la réduction de 45% des émissions de gaz à effet de serre,
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l’augmentation à 45% de la part des énergies renouvelables.
La méthanisation constitue par ailleurs un levier de la transition agro-écologique des exploitations agricoles et offre des solutions de valorisation des déchets du territoire dans une logique d'économie circulaire.
Pour aider au développement cette filière très vertueuse et accompagner les porteurs de projet, la Région co-pilote avec l'ADEME le dispositif MethaN-Action (allez voir le site MethaN-Action ... édifiant !). Visant à accompagner toutes les initiatives du territoire (de la phase d’émergence à l’exploitation) et à professionnaliser les maîtres d'ouvrage, ce dispositif propose des circuits de visite, des formations, des journées techniques, des échanges avec le réseau des exploitants d'unité de méthanisation, des guides, des newsletters, etc…
Calendrier
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Etude des dossiers : au fil de l'eau
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Prise de décision : par la Commission permanente du Conseil Régional
Bénéficiaires
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Entreprises (société dédiées type SAS, entreprises agricoles, développeur, coopératives…)
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Collectivités territoriales
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Associations
Montant des aides...
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Aides à la décision : les études de faisabilité, études agronomiques et études détaillées d’injection sont finançables par la Région Nouvelle-Aquitaine à hauteur de 50% à 70% du montant des dépenses éligibles.
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Aides au développement : les études et l'Assistance à Maitrise d'Ouvrage (AMO) post-faisabilité sont finançables à hauteur de 50% à 70% du montant des dépenses éligibles (plafonnées à 100 000 €).
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Aides financières à l’investissement : en complément des tarifs de rachat du gaz ou de l’électricité, la subvention vise à améliorer l’économie globale des projets. Le niveau d’aide est défini à l’issue de l’instruction technico-économique dans la limite de 10% de TRI (Taux de Rentabilité Interne) conformément à l'arrêté du 10 juin 2023 fixant les conditions d'achat du biométhane injecté dans les réseaux de gaz naturel (art.10)....[
ARGUMENTS EN FAVEUR DU PROJET
- BIOGAZ produit = énergie renouvelable propre...
Oui… si on oublie les fuites permanentes...
- Le DIGESTAT sert de plus d'engrais organique...
Le DIGESTAT est bio
- COMPLÉMENT DE REVENUS pour agriculteurs en difficulté...
...qui peuvent porter un projet de plusieurs millions d’euros !?
- CONTRIBUER À LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE et travailler à l'intérêt général
...pas de Semussac en tout cas !
- RISQUES ET POLLUTIONS DE CETTE ACTIVITÉ
... "tout est prévu"... nous a-t-il été dit
lors de la réunion de présentation du projet...
CONTRE ARGUMENTS À OPPOSER
Non ce n'est pas une énergie propre car on produit plus de CO2 avec un méthaniseur que sans.
Par ailleurs pour qu'un méthaniseur soit rentable, il faut qu'il produise beaucoup et plus il produit, plus il dégage des gaz à effet de serre.
Le système de production n'a pas assez d'eau avec les eaux des bassins de décantation et les eaux pluviales ; il devra avoir recours au réseau d'eau potable, à l'heure où la ressource devient rare.
16 ans ! : Un méthaniseur a une durée de vie de 16 ans, au-delà il a trop de fuites (officiellement, on prétend qu'il n'y a que 0,5 % de fuites, alors que le taux, élevé, est de 4 % en moyenne).
Alors qu'est ce que l'on fait après ?
On démonte ? On brûle ? On en refait un autre ? (la société s'engage à rendre le terrain dans l'état où il était avant... impossible au vu de l'impact de l'implantation sur le secteur : pollution des sols...)
Comme pour les éoliennes, on a construit, construit, puis on a stocké les pales dans des cimetières parce qu'on ne savait pas les recycler... Qu'en sera-t-il de nos méthaniseurs ?
La méthanisation produit 90% de déchets appelés
« digestats » qui sont épandus sur les terres. Les sols reçoivent une mixture déséquilibrée très riche en azote minéral et pauvre en carbone stable. Elle vient parfois remplacer des apports organiques (fumier) riches en carbone et bénéfiques pour la vie du sol. Et malgré leur épandage, les exploitants continuent d’utiliser des engrais chimiques. De plus les digestats peuvent contenir des bactéries pathogènes, des microplastiques, et leur épandage émet de l’ammoniac précurseur de particules fines nocives. Ils polluent les rivières, participent à la prolifération des algues vertes, ils contribuent à diminuer la capacité des sols à retenir l’eau et à leur faire perdre une fertilité durable. La construction des usines accélère l'artificialisation des sols. Le tassage des sols par de lourds engins est constaté. Les fauchages de cultures avant maturité (CIVES = culture intermédiaire à vocation énergétique) ont une incidence négative sur les sols et la biodiversité (faune et flore). La méthanisation contribue au développement de monocultures, à la destruction du bocage et des prairies, indispensables au bon fonctionnement des écosystèmes.
Cette technologie accélère le cycle du carbone en transformant le carbone organique en carbone minéral (méthane CH4 puis CO2) plus rapidement que ne l’aurait fait une dégradation naturelle ou par compostage des déchets issus de l’agriculture ou des collectivités.
Pourquoi pas, mais en l'espèce ce n'est pas le cas, c'est donc un argument mensonger - par ailleurs une société de gestion de fonds (TENEA EXPLOITATION) étant déclarée comme Dirigeant dans le projet, on voit la pression qui sera mise pour produire et faire du profit.
À tel point que lorsqu’il devient difficile d’acheter les déchets agricoles, il peut être nécessaire d’ouvrir le capital de son entreprise à un acteur extérieur. C’est ce qui arrive à des méthaniseurs créés par des agriculteurs qui se retrouvent dans l’obligation d’ouvrir leur capital à des producteurs d’énergie. À coup de rachat de parts, petit à petit, ces agriculteurs perdent la main sur leur installation et les énergéticiens raflent la mise.
Si contribuer à la transition énergétique, c'est produire un biogaz, qui va, d'un autre côté dans le process, produire plus de gaz à effet de serre, prendre de bonnes terres cultivables pour finalement les appauvrir et polluer les sols et les nappes phréatiques, alors peut-être faut-il mieux ne pas contribuer à cette transition énergétique là, car elle n'a rien d'écologique et elle ne contribue pas au bien commun général qu'est la santé.
Aucun avantage pour la commune, ce qui sera produit en biogaz ira vers d’autres communes...
Vaux sur Mer non concernée par l’épandage sur son territoire communal mais des terres à la limite de son territoire (situés en pleine ville seront soumises à l’engrais « digestat »)...
Pollution visuelle : des cuves et des dômes de méthanisation à l'entrée d'un village et aux portes d'une zone touristique
Pollution sonore : passage de camions et engins agricoles pour les intrants et les « extrants »
Accidentologie augmentée : du fait du passage amplifié de camions et tracteurs sur toute la zone d’épandage qui s'étend sur de nombreuses communes
Pollution olfactive : odeur d'œuf pourri (sulfure d'hydrogène) et odeurs nauséabondes lors des stockages d'intrants et lors des transports. Idem pour le digestat.
Pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques : le digesteur ne tue pas toutes les bactéries, on en retrouve dans le digestat. Par ailleurs sur les lieux de stockage, il y a des risques d'infiltration des sols par les eaux souillées.
Accaparement de bonnes terres agricoles : planter des cultures spéciales pour alimenter le digesteur alors qu'on pourrait utiliser ces terres là pour les humains ou les bêtes est une erreur. Utilisation de l'eau pour arroser les CIVE (exemple le maïs grand consommateur d'eau...)
Risque d'incendie, d'explosion et de toxicité : la production d'un gaz, qu'il soit du bio-méthane ou un autre gaz.
Par ailleurs, ces process contiennent des risques de dégagements imprévus de gaz toxiques. Risques démultipliés du fait de la présence sur la commune, et dans un périmètre relativement proche, d'un silo à grains et d'un premier méthaniseur au CHAY.
Risque financier : perte de valeur pour les habitations du village.
Achat de terrain et construction de maison sans avoir été prévenu du projet de méthaniseur (car les projets sont souvent lancés sans concertation ni information avec des délais trop courts pour pouvoir se défendre)
Coût financier pour la commune (hausse taxe foncière ?) : risque d'usure plus rapide des revêtements des voies empruntées par tous ces camions et engins agricoles.
Risque sanitaire : « antibio » résistance.des bactéries Quand pollution des eaux, risque de maladies chez l'homme. Si plus de maladies, plus d'antibiotiques, et si plus d'antibiotiques, plus de résistance à ces traitements. Population plus fragile.
Un dernier risque... et pas des moindres...
Nous sommes dans un secteur où les risques sismiques existent... Quelle prise en compte de ces risques dans la construction du méthaniseur ?...
DÉCISION PRUDENTE ET RAISONNABLE: rejeter ce projet d'usine de méthanisation
Nous vous proposons de consulter ce document édité en Bretagne qui explique les risques et dérives de la méthanisation


Article de SUD-OUEST - SUD GIRONDE du 20 septembre 2025
Cet article nous annonce : 120 sites de méthanisation déjà installés,
la région en vise 830 en 2050 !
Si nous nous laissons faire, notre région sera plus défigurée qu'en Bretagne, avec des accidents en hausse, des incidents de pollutions multiples... Ce qui se passe en France actuellement ne sert pas de leçon, ce qui s'est passé en Allemagne non plus... On veut gagner de l'argent au prix de notre qualité de vie. Si ce projet passe, d'autres sur notre secteur passeront aussi...
Il est temps de se mobiliser et de répondre massivement non à toute implantation nouvelle de méthaniseur. On a sorti les méthaniseurs des risques "entreprise SEVESO", on ne parle même pas d'industrie, c'est un comble pour une production de gaz...
